La chose n'est pas si courante. Après six journées du Top 16 (championnat de l'élite), le champion de France en titre, le Stade français, est dernier de la poule 1, avec une seule victoire au compteur (contre Agen), 134 points encaissés (97 marqués) et une qualification pour la phase finale devenue incertaine. En tout état de cause, les Parisiens n'ont plus aucun joker à leur disposition. Et surtout pas face à Colomiers, que le Stade reçoit samedi après-midi, et qui le devance d'une place au classement.
Le tandem dirigeant, Max Guazzini (président du club) et Nick Mallett (entraîneur), pourrait à nouveau s'en prendre à ceux qui ont concocté le calendrier le plus aberrant qu'il ait jamais été donné de voir. Le Top 16 a démarré le 10 octobre, en pleine Coupe du monde et, club huppé s'il en est, le Stade français a disputé les trois premières journées sans treize internationaux sélectionnés pour l'Australie, dont six dans l'équipe de France (Marconnet, Auradou, Tabacco, Galthié, Liebenberg, Dominici), les autres répartis dans quatre équipes (Argentine, Canada, Italie, Uruguay).
Retard. Après un calamiteux tournoi Sud Radio préparatoire (cinq défaites en six rencontres), Max Guazzini redoutait un retard à l'allumage : «Aucun autre club au monde n'est plus pénalisé que le nôtre. Si on ajoute les blessés, nous avons dix-huit joueurs indisponibles. Nous ne sommes pas à armes égales avec les autres clubs car il nous manque trop de joueurs à des postes clés.» Et d'anticiper sur la diff