Hier, l'équipe de France masculine a emprunté victorieusement le chemin de l'une des dernières occasions d'arracher une qualification pour les prochains Jeux olympiques. A Leipzig (Allemagne), les Tricolores ont battu l'Espagne 3 sets à 1 (25-21, 35-37, 25-16, 25-19) lors de la première journée du tournoi qualificatif européen. Cette compétition réunit huit équipes, réparties en deux groupes. Les deux premiers de chaque groupe seront qualifiés pour des demi-finales croisées, vendredi, mais seul le vainqueur final du tournoi (samedi) ira aux Jeux d'Athènes. Après l'Espagne, la France affrontera, dans le groupe B, la Finlande, demain, et les Pays-Bas, jeudi.

Pour l'équipe de Philippe Blain, qui devrait passer ce premier tour sans trop de problèmes, les choses risquent de se compliquer ensuite. Dans le groupe A, la Russie, qui fait figure d'épouvantail, est en effet elle aussi en quête d'une qualification olympique.

D'où l'optimisme relatif des Bleus, qui ont pourtant, pour l'occasion, bénéficié d'un véritable stage de préparation. Rien à voir avec la Coupe du monde, en novembre au Japon, où ils avaient dû bricoler un entraînement en quelques jours sur le lieu même de la compétition. «Cette fois-ci, nous n'aurons pas l'excuse du manque de préparation», admet l'attaquant nordiste Laurent Capet. En cas d'échec à Leipzig, il restera à l'équipe de France une dernière chance d'obtenir le précieux sésame olympique : remporter l'un des trois derniers tournois mondiaux de qualification,