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Libération

En redressement judiciaire, la FFS fait sa toilette d'hiver.

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publié le 9 janvier 2004 à 21h50

En enregistrant I feel good, James Brown n'aurait jamais imaginé atterrir à Annecy, sur le répondeur de la Fédération française de ski (FFS). Un message surprenant à une époque où la fédération, en redressement judiciaire, traverse une crise financière sans précédent. Mais le discours des nouvelles têtes pensantes de la FFS reflète un vent de renouveau. Depuis la nomination par le ministère des Sports, en mai, d'un administrateur judiciaire, Me Robert Meynet, qui assure : «Les choses évoluent plutôt bien, malgré quelques surprises, comme en octobre, avec le dépassement du budget des commissions sportives et de la Direction technique nationale (DTN) à hauteur de 1,3 million d'euros.» De son côté, la société Media-Partners, qui gérait les droits d'image et le marketing des équipes de France a dénoncé son contrat (2,4 millions d'euros). Ce revirement a conduit la fédération à traiter en direct avec ses partenaires, économisant ainsi une commission importante.

Ras-le-bol. Bien plus efficace que le lourd comité fédéral, un comité de pilotage a pu voir le jour en juillet grâce, notamment, au ras-le-bol des athlètes, las d'être des laissés-pour-compte dans un système fédéral encore trop complexe. On se souvient que la succession de Bernard Chevallier, président entre 1987 et 2002, s'est faite dans la douleur des guerres entre comités régionaux. Marcel Calvat, élu en décembre 2002, avait été poussé vers la porte par ses athlètes, avant d'être remis en selle, in extremis, par l'admini