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Libération

Andre Agassi, joueur sous contrôles

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publié le 14 janvier 2004 à 21h59

Melbourne correspondance

Le retour dans les pieds est l'arme absolue d'Andre Agassi. Sur tous les terrains, y compris celui de la polémique. Alors que l'on s'interroge sur une possible épidémie de contrôles antidopage positifs dans le monde du tennis, suite notamment aux déclarations de John McEnroe (Libération d'hier), le grand maître américain a répondu à sa manière : d'un grand coup de raquette, parfaitement dosé.

Hors compétition. Hier, Agassi a défendu les instances du tennis international. «Notre sport est à la pointe de la lutte contre le dopage, c'est peut-être le plus performant», a martelé l'ancien n° 1 mondial, qui prépare l'open d'Australie au tournoi exhibition de Kooyong à Melbourne, en compagnie de sept autres joueurs, dont l'Américain Andrew Roddick, le Suisse Roger Federer et le Français Sébastien Grosjean. Pour preuve, Agassi affirme avoir subi, ces douze derniers mois, «11 tests urinaires et 8 tests sanguins dont 3 hors compétition». Il a joué 13 tournois. Son dauphin, Andy Roddick, le n° 1 en 2003, assure, lui, avoir été contrôlé «17 ou 18 fois l'année dernière», dont un certain nombre de contrôles sanguins, pendant et hors compétition.

«Intégrité». La semaine dernière, c'est le Britannique Greg Rusedski qui annonçait avoir été contrôlé positif à la nandrolone en juillet 2003. L'ancien finaliste de l'US open s'était défendu en renvoyant la balle dans le camp de l'ATP, l'association des joueurs pros qui gère le circuit masculin. Il affirmait que 47 des 120 me