Rome de notre correspondant
Cinquième du championnat d'Italie, le club de Parme, Parma Calcio, se retrouve victime collatérale du scandale Parmalat, son actionnaire à 97,8 %. Mercredi, Enrico Bondi, nommé par le gouvernement italien pour tenter de sauver le géant agroalimentaire, est devenu président du club. Il remplace Stefano Tanzi, fils de Calisto, le fondateur de Parmalat, aujourd'hui en prison. Luca Baraldi, ex-responsable de la Lazio Rome, a été nommé administrateur délégué.
Jeudi 8 janvier, le ministre des Activités productives, Antonio Marzano, avait annoncé : «A la fin de la saison, le club sera cédé à un autre propriétaire parce qu'il ne représente pas un avoir stratégique.» Et d'ajouter que, d'ici là, «trois joueurs seront cédés, de manière à retrouver un équilibre suffisant pour terminer le championnat». Déjà, l'international japonais Hidetoshi Nakata a été prêté à Bologne pour soulager les finances du club. Une économie de 900 000 euros, quand l'endettement du club est de 77 millions d'euros.
Pourparlers. Les noms des trois joueurs à vendre n'ont pas encore été révélés, mais le prodige brésilien Adriano, 21 ans, a été «libéré» et devrait retourner à l'Inter d'ici à la fin du mois, date de la clôture des transferts hivernaux. L'attaquant Alberto Gilardino et le défenseur Matteo Ferrari seraient aussi sur la liste des transferts. En ce qui concerne le gardien français Sébastien Frey, des pourparlers seraient en cours avec des clubs anglais.
Après la faillite de la Fi