Le duel engagé en 2003 entre Peugeot et Citroën, et qui a tourné en faveur de la marque aux chevrons, va t-il se prolonger en 2004 au cours du championnat du monde des rallyes qui commence ce matin sur les routes du Monte-Carlo ?
Cette année, les amateurs du genre, toujours nombreux sur le bord des routes, verront moins de voitures en action, mais se consoleront avec deux nouvelles épreuves. Le calendrier international passe en effet à seize courses avec l'apparition du Mexique et du Japon. La réduction du plateau est due, elle, à un nouveau point de règlement qui stipule que les usines ne peuvent engager que deux voitures dans la course au titre mondial des constructeurs, contre trois et parfois plus jusque-là.
Retraite anticipée. Des vedettes de la spécialité en ont fait les frais et se retrouvent à prendre une retraite, parfois anticipée. C'est le cas du Français Didier Auriol, de l'Anglais Colin McRae, tandis que le quadruple champion du monde Tommi Makinen a choisi de se retirer. L'absence la plus triste est celle du Britannique Richard Burns, victime d'une tumeur au cerveau et actuellement en traitement intensif.
Côté constructeurs, le départ forcé de Skoda et de Hyundaï, étranglés par les coûts, est en partie compensé par le retour en force de Mitsubishi, qui donne sa chance au Français Gilles Panizzi, remercié par Peugeot. Au volant de sa nouvelle Lancer en phase de développement, ce spécialiste de l'asphalte a toutefois peu de chance de se mêler à la bagarre au sommet