Attendue aux tournants du premier rendez-vous de la saison du Championnat du monde des rallyes, la relève a répondu présent. La nouvelle génération de pilotes a pris les choses en main à l'occasion du rallye de Monte-Carlo ce week-end. Le Français Sébastien Loeb, vainqueur pour la deuxième année consécutive, l'Estonien Markko Martin et le Finlandais Peter Solberg ont animé cette première course de la saison. Le très expérimenté et presque vétéran Marcus Gronholm a regardé tout ça de loin, presque résigné au volant de sa nouvelle Peugeot 307 qui a toutefois révélé un excellent potentiel. Mais le Monte-Carlo, disputé cette année dans des conditions difficiles avec de la pluie, de la neige, du brouillard, les inévitables plaques de verglas et quelques portions de routes sèches, a aussi été une affaire d'expérience. Elle incitait à la prudence.
Tumeur. Les nouvelles règles sportives interdisant aux constructeurs d'engager plus de deux voitures, pour des raisons économiques, changent la donne et imposent aux pilotes de marquer des points dans un maximum de courses. C'est ce que Richard Burns avait anticipé l'année dernière en jouant la régularité plutôt que la gagne à tout prix. Le Britannique, victime d'une tumeur au cerveau, restera à l'écart de la compétition cette saison alors qu'il pouvait prétendre au titre mondial.
Avec l'obligation d'être à l'arrivée, surtout après l'abandon prématuré de l'autre Citroën de Carlos Sainz, Loeb s'est avoué «presque tétanisé» dans la première é