Melbourne, correspondance.
L'épidémie qui frappe le camp français a fait deux nouvelles victimes hier, Amélie Mauresmo et Sébastien Grosjean, qui ont tous deux abandonné en quart de finale. Mauresmo, touchée au dos, n'a pas tapé la moindre balle face à la Colombienne Fabiola Zuluaga. Tête de série n° 4, elle a quitté le court, victime d'une déchirure intercostale, contractée dimanche en 8e de finale face à l'Australienne Molik. «La douleur est beaucoup trop vive et, d'après les médecins, les risques d'aggravation sont très présents. C'est une immense déception, une grosse frustration», a expliqué, les larmes aux yeux, une Mauresmo qui partait largement favorite de son quart.
Grimace. Quelques heures plus tard, Sébastien Grosjean rendait les armes, sur le court central face à Andre Agassi. Le Marseillais a ressenti un point de contracture à 3-0 au premier set, alors qu'Agassi le bombardait de coups de plus en plus puissants. Grimaçant, il a abandonné au deuxième jeu du deuxième set, après avoir perdu le premier.
«Je ne pouvais pas bouger, me donner à 100 %. Je suis déçu», a-t-il confié. Grosjean ne se sentait pas particulièrement tendu, mais «plutôt excité» par ce match. Le Marseillais va passer lui aussi une IRM, avant de faire des examens et de se faire soigner à Paris.
Chouchoutés. Mauresmo et Grosjean vont rejoindre à l'infirmerie d'autres éclopés melbourniens, contraints à l'abandon ou éliminés au bord de l'épuisement: Jérôme Golmard, Cyril Saulnier, Thierry Ascione ou Nicol