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publié le 31 janvier 2004 à 22h26

Melbourne correspondance

Qui l'aurait cru. Il y a un an, certains s'inquiétaient de la mainmise absolue sur le circuit féminin de deux soeurs américaines, Serena et Venus Williams, qui écrasaient toutes leurs rivales de leur morgue et de leur puissance.

Aujourd'hui, on ne souhaite qu'une chose : que Serena, blessée au genou, et Venus, affaiblie par une blessure aux abdominaux, retrouvent leur santé, leur punch et leur envie de jouer, pour mettre un peu de piment dans un circuit désormais dominé pas deux cousines belges, Justine Henin-Hardenne, la Wallonne, et Kim Clijsters, la Flamande, qui s'affrontaient dans la nuit de vendredi à samedi en finale de l'Open d'Australie. Comme elles l'avaient déjà fait l'an dernier en finale de Roland-Garros et de l'US Open. Pour deux victoires de Justine, la Wallonne, 22 ans, contre Kim, la Flamande, 21 ans.

Patraque. Depuis Roland-Garros 2002, les finales de tournoi du Grand Chelem n'ont proposé que des duels entre les soeurs Williams (cinq fois) ou entre les soeurs ennemies belges (trois fois en comptant celle de Melbourne). Alors que le circuit masculin est en pleine forme, revigoré par le talent, la personnalité, la fougue d'une nouvelle génération de joueurs qui se marquent à la culotte, le tennis féminin est plutôt patraque. Touché par les retraites précoces (Martina Hingis par exemple) ou par les blessures diverses et variées. Comme les Williams avant elles, et en l'absence des deux Américaines, Henin et Clijsters archidominent le circu