Le Tournoi de Paris, ce week-end, a un profil grec, les yeux tournés vers Athènes et sa flamme olympique. A quelques tournois des championnats d'Europe de Belgrade en mai, et à six mois des Jeux, l'étape parisienne a un avant-goût d'irrémédiable pour les athlètes dont la catégorie n'est pas assurée de participer au tournoi olympique. Depuis 1996, date à laquelle les quotas olympiques ont été mis en place, seuls le Japon et la France ont réussi, à Atlanta et Sydney, à être présent dans les quatorze catégories (sept masculines et sept féminines).
«Cette année, on est à peu près dans la même mouvance, affirme Stéphane Traineau, le directeur des équipes de France. Si on se réfère à Birmingham, en 1999, nous avions neuf catégories qualifiées. Mais à l'époque une septième place suffisait. Aujourd'hui, dans l'absolu, nous en sommes au même point sauf qu'il faut être cinquième et non plus septième. Il va falloir aller chercher des points dans d'autres tournois.» S'il est sûr qu'à Bercy les judokas français voudront briller devant leur public, ils auront encore le loisir d'aller glaner des points dans les sept rendez-vous qui précèdent les championnats d'Europe, dernière opportunité pour un pays de qualifier une catégorie (1).
Emulation. «La marge est plutôt large, rassure Traineau, en consultant les classements. Certains athlètes sont déjà bien placés. D'autres devront attendre Belgrade. Et, aux championnats d'Europe, les points compteront double.» Pour l'instant, trois catégories che