Guy Forget se savait attendu au tournant. L'ayant finalement bien négocié, il a dégainé, dimanche, après la victoire de l'équipe de France contre la Croatie au premier tour de la Coupe Davis. Sa cible, même s'il ne l'a jamais nommée : Christian Bîmes, le président-Roi-Soleil de la Fédération française, dont Forget remet en cause la politique sportive et les projets pharaoniques d'extension du stade Roland-Garros. «Je sentais que certaines personnes étaient prêtes à exploiter, à des fins personnelles, une possible défaite», a déclaré Forget. Il a également pris la défense du directeur technique national Jean-Claude Massias, «qui fait depuis plusieurs années un boulot fabuleux mais qui est aujourd'hui fortement critiqué, ce qui me déplaît». Le capitaine de l'équipe de France avait pris des risques à l'occasion du match contre la Croatie en se privant de Santoro. Un choix qu'on n'aurait pas manqué de lui reprocher en cas de défaite du double Escudé-Llodra. Et si la France avait été éliminée par la Croatie ? «Des gens étaient prêts à me dégommer avec un fusil à lunette», répond Forget. Qui a nié viser la place de Bîmes. «J'ai dit qu'éventuellement, un jour, cela pourrait m'intéresser. C'est très prématuré aujourd'hui. Je ne veux pas me présenter aux élections. Je suis trop entier et intègre pour faire de la politique», dit Forget, qui déclare faire «partie de ceux qui pensent qu'il y a des tas de choses qui vont mal» à la fédération. Hier, Bîmes s'est dit «surpris et déçu» par l
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