France-Irlande : 35-17 (11-3).
France : 4 E, Clerc (27e), Papé (51e), Jauzion (55e), Elissalde (77e) ; 3 P (21e, 33e, 60e), 3 T (51e, 55e, 77e), Michalak.
Irlande :
2 E, Foley (44e), Howe (69e) ; 1 P (6e), 2 T (44e, 69e), O'Gara.
La mise en train a été laborieuse, c'est vrai. Ballons perdus ou rendus à l'adversaire, mise sous pression inutile, fautes de main, jeu au pied déficient... Mais comme le soulignera d'entrée Bernard Laporte en conférence d'après-match : «Au vu des trois beaux essais marqués en seconde mi-temps, on aurait aimé que l'équipe de France entame sa demi-finale de Coupe du monde avec autant d'approximations.»
«Pas de doutes». Jamais, malgré ces inévitables carences au niveau de l'autorégulation propres à chaque match de reprise du Tournoi des six nations (nul n'a oublié le France-Italie calamiteux de 2002), les Bleus n'ont paru en danger face à un adversaire habile à conserver le ballon (le staff irlandais appréhendait par-dessus tout une entame cauchemardesque du genre de celle de Melbourne en quart de finale du Mondial), attentif à bien occuper le terrain, mais manquant singulièrement d'inspiration. «A aucun moment nous n'avons douté, confirmera le flanker de Montferrand Olivier Magne. Pendant vingt minutes, les Irlandais nous ont confisqué le ballon, mais nous avons alors su tranquillement gérer notre match sans céder à l'affolement.»
Analyse partagée par le nouveau capitaine français, Fabien Pelous, à créditer par ailleurs d'une prestation tonitruante : «Nous