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Libération

Ne pas s'emmêler.

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publié le 21 février 2004 à 23h17

«Tout le monde nous donne vainqueurs des Italiens à 99 %», assurait le trois-quarts aile Christophe Dominici, au sortir d'un France-Irlande qui l'avait vu plutôt briller. Personne, en effet, dans l'entourage des Bleus, ne doute une seconde que ceux-ci vont battre les Azzurri. Seule inconnue : de quelle manière le XV de France va-t-il s'imposer ? Soit, pour parler crûment, va-t-il une fois encore se laisser embrouiller pendant quarante bonnes minutes par un adversaire retors, prompt à le faire déjouer ?

«C'est le genre de match qu'il ne faut surtout pas négliger», répond l'ouvreur du Biarritz olympique, Julien Peyrelongue, remplaçant de Frédéric Michalak blessé (il souffre d'une fracture sterno-claviculaire, conséquence d'un plaquage sur le centre irlandais Maggs). Et le néo-international d'ajouter : «Pour les avoir rencontrés avec la sélection des moins de 21 ans, je ne fais aucune différence entre les Italiens, les Anglais ou les Ecossais. Pour moi, quel que soit l'adversaire, la pression avant le coup d'envoi est la même. Qui exige de rester sérieux et concentré pendant 80 minutes.»

Bernard Laporte, coach désormais mesuré, ne dit pas autre chose, qui voit en cet affrontement 100 % latin un match international comme les autres. «Un match qu'il convient donc de gagner, martèle-t-il, en s'efforçant d'être le meilleur possible dans tous les secteurs du jeu.»

Décomplexé. Il est vrai que les France-Italie, à faux airs de derby, ont toujours un parfum un peu particulier. Peut-être p