Ecarté du groupe France à la veille du stage préparatoire à la Coupe du monde, l'ailier toulousain Vincent Clerc, révélation de la saison passée, a retrouvé les Bleus dès l'entame du Tournoi des six nations, marquant le premier essai face aux Irlandais. Samedi contre l'Italie, à l'image de ses partenaires des lignes arrière, il n'est en revanche jamais parvenu à fausser compagnie à la défense adverse.
En début de match, n'avez-vous pas péché par impatience parce que vous sous-estimiez votre adversaire ?
A ce niveau-là, on ne peut pas se permettre de sous-estimer une équipe. Bien qu'ils aient encaissé cinquante points de la part des Anglais, nous savions que les Italiens avaient livré une prestation satisfaisante et qu'ils avaient même déchiré à plusieurs reprises le rideau défensif adverse. Nous savions aussi qu'ils étaient en pleine progression et qu'ils n'avaient rien à perdre. Nous ne les avons donc pas sous-estimés mais abordés comme il le fallait. Seulement nous avons raté pas mal d'occasions. Et l'Italie est l'une de ces équipes qui prend confiance quand son adversaire est en manque de réussite et qui au fur et à mesure du match devient plus présente, plus accrocheuse. Ce qui est d'autant plus énervant.
Quelles étaient vos consignes ?
Continuer, sur la lancée du match contre l'Irlande, à essayer de produire du jeu. Ce que nous avons globalement réussi à faire, sauf que nous nous sommes parfois trop précipités en allant vite au large, alors que nous aurions peut-être dû pré