La «deuxième mi-temps» des deux compétitions européennes débute aujourd'hui. Six clubs français sont directement concernés : Monaco et Lyon en Ligue des champions (C1) ; Auxerre, Sochaux, Marseille et Bordeaux en Coupe de l'UEFA. Moins que l'Espagne (huit clubs) mais autant que l'Italie et plus que l'Angleterre (cinq clubs) ou l'Allemagne (seulement deux clubs qualifiés, mais en C1). Mais, à ce stade des compétitions, la représentativité n'est parfois qu'un trompe-l'oeil.

Dynamique. Les hostilités s'ouvrent aujourd'hui, avec les huitièmes de finale aller de la Ligue des champions (lire ci-dessous), et c'est une nouvelle épreuve qui commence. Par élimination directe et non plus sous forme d'un minichampionnat, comme ce fut le cas pour la première phase. Monaco et Lyon ont un défi à relever car, depuis quatre ans, aucun club français n'est parvenu à se qualifier en quarts de finale de la plus prestigieuse et rémunératrice compétition de clubs.

Cette fois, le sort s'est montré a priori clément, et les clubs français détiennent les clés de leur qualification. Dès cet après-midi, Monaco pourra juger sur pièces des rigueurs de la nouvelle donne, où la moindre contre-performance se paie cash. L'équipe de Didier Deschamps se déplace à Moscou pour y affronter le Lokomotiv (18 h 30 en direct sur Canal +) et l'adversaire apparaît à la portée du leader du championnat de France. D'autant que la formation moscovite n'a plus disputé le moindre match officiel depuis le 10 décembre, pour cause