Loin de son rocher, l'AS Monaco n'a pu s'abriter complètement du froid et des bourrasques de neige qui se sont abattues hier soir sur le stade du Lokomotiv Moscou, mais l'ASM ne rentrera chez lui qu'avec un petit coup de froid. Et ce qui aurait pu ressembler à une reddition sans appel, avant le match retour dans la principauté, s'est finalement soldé par une défaite 2-1, un score qui ne remet pas totalement en cause les chances de qualification pour les quarts de finale de la Ligue des champions. Didier Deschamps pourrait d'ailleurs faire brûler un cierge après l'énorme maladresse du Nigérian Obiorah dans les arrêts de jeu.
«Perdre 2-1, ici, ce n'est pas négatif», assurait Patrice Evra après la rencontre. Les Monégasques se rendaient dans la capitale russe un peu dans l'inconnu, n'ayant eu que très peu d'occasions trêve hivernale oblige de pouvoir étudier convenablement leur adversaire. Et l'entrée en matière allait être très frileuse pour les Monégasques.
Le Lokomotiv maîtrise le ballon et tient bien la course. Les joueurs entraînés par Didier Deschamps semblent ankylosés par les conditions polaires. Au bout d'une demi-heure de jeu, une action de relance, a priori banale des Russes, va mettre en difficulté la défense monégasque. Un long ballon venu de la gauche, une feinte d'Ashvetia, le ballon parvient à Marat Izmailov. Par deux fois, l'attaquant va feinter un tir et effacer de façon très nette Zikos puis Evra. La frappe d'Izmailov dans la lucarne ne laisse aucune chance