Le match entre Auxerre (4e) et le PSG (3e) constituera l'affiche de la 26e journée du championnat, ce week-end. En cas de victoire, les Parisiens pourraient faire une doublement bonne affaire, en confortant leur place dans le trio de tête et en repoussant à bonne distance un adversaire direct dans la course à la qualification pour la Ligue des champions. Mais, si les deux premiers du classement jouent en déplacement, Monaco à Toulouse (19e) et Lyon à Lens (10e), Auxerre-PSG constitue aussi le match des contraires. Auxerre, c'est tout ou rien : six succès, quatorze buts inscrits, aucun encaissé en janvier ; une victoire en six matchs, trois buts inscrits, trois encaissés en février. Après avoir flambé sur tous les terrains et dans quatre compétitions ­ championnat de France, Coupes de France et de la ligue, Coupe de l'UEFA ­, les Bourguignons ont calé. Ils se sont fait sortir des deux coupes nationales et stagnent en championnat, à l'image de leur piètre match nul (0-0) la semaine dernière à Bastia. Depuis quatre matchs, les hommes de Guy Roux ne marquent plus et donc ne gagnent plus, à l'image de la rencontre qu'ils ont disputée jeudi en Coupe de l'UEFA contre le Panathinaïkos (0-0), au cours de laquelle leur naïveté et leur maladresse les ont empêchés de concrétiser leur domination. En face, le PSG, invaincu depuis seize matchs, s'avance à l'Abbé-Deschamps comme l'anti-Auxerre : un modèle de constance, solide et terriblement réaliste ­ à défaut d'être brillant et spectacula