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Libération

Une pointe de corticoïdes en trop pour Santos à Sochaux

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publié le 1er mars 2004 à 23h31

Sochaux a décidé de se passer provisoirement de son attaquant Santos, car l'international tunisien, champion d'Afrique, a été soigné récemment avec des corticoïdes et le club de football franc-comtois ne peut pas encore prouver que ce traitement a été administré dans les règles, révélait hier l'Equipe. L'administration de ces anti-inflammatoires n'est autorisée que par voie locale (pommade cutanée, injection intra-articulaire, collyre ophtalmique, gouttes ORL), avec une justification thérapeutique de surcroît. «Nous ne sommes pas capables de fournir la moindre justification du traitement. Dès qu'on l'aura, il pourra jouer», a déclaré le président du club sochalien, Jean-Claude Plessis. Sont considérées comme dopantes les prises de corticoïdes par voie anale, orale ou en piqûre intramusculaire.

Santos, qui a subi cinq injections de corticoïdes durant la Coupe d'Afrique des nations 2004, selon Jean-Claude Plessis, avait été écarté au dernier moment du groupe qui a affronté l'Inter Milan (2-2) jeudi en Coupe de l'UEFA, officiellement pour une gastro-entérite. Il ne figurait pas non plus dans les 16 retenus pour affronter Bastia hier lors de la 26e journée de L1. C'est avec l'accord de l'attaquant que Sochaux a évoqué cette gastro-entérite après avoir reçu jeudi après-midi des résultats d'examens révélant la trace de corticoïdes dans les urines de Santos. D'un commun accord avec les joueurs, le club avait décidé de faire un bilan de santé des trois finalistes de la CAN ­ Santos,