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Libération

Malgré ses records, Budapest affiche un bilan modeste

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publié le 8 mars 2004 à 23h38

Budapest, envoyé spécial.

Où sont les champions ? Fatigués, concentrés sur Athènes ou autre chose. Et en tout petit nombre à Budapest. Organisés la même année que les JO d'Athènes, les Mondiaux en salle ont donné un cru moins relevé que la production viticole du pays hôte. La récolte française est maigre : une médaille de bronze sur 60 m haies pour Linda Ferga-Khodadin. Cette dernière égale au passage le vieux record national de Monique Ewanje-Epée (7''82) et obtient son premier podium dans un événement mondial qui lui fait dire : «Après beaucoup de travail et trois mois de stage aux Etats-Unis, c'est un tremplin génial pour les JO.»

Les records du monde n'indiquent pas forcément une bonne santé d'ensemble, mais il y en eut quatre, dont trois dus à des femmes russes. La perchiste Yelena Isinbayeva a dominé enfin sa compatriote et rivale Svetlana Feofanova, dont elle a battu d'un petit centimètre le record (4,85 m) établi le 22 février. Après pas mal de galères, l'Américaine Stacy Dragila a retrouvé le goût de la bagarre et s'est intercalée entre les deux Russes. La bataille qu'elles se livreront à Athènes pourrait bien reléguer le concours masculin au second plan. Mais la vraie tsarine de Budapest restera Tatyana Lebedeva, qui a inscrit un nouveau record du triple saut en longueur (15,36 m) avant de s'offrir, hier, le concours de la longueur ­ sans record cette fois. Quant aux nouvelles recordwomen du 4x400 m, elles succèdent à un relais... russe.

Furieuse.

A l'exception notable