Les club français, sujet tant de ricanements ces dernières années, savourent leurs bons points glanés mardi et mercredi lors des huitièmes de finale de la Ligue des champions, avec la qualification de Lyon et Monaco en quarts de finales. Deux clubs issus du championnat de France à ce stade de la compétition, c¹est du jamais vu en quarante-neuf éditions de la plus convoitée des coupes d¹Europe où seul Marseille est parvenu à inscrire son nom au palmarès. Dans ce «grand huit» continental, la France est aussi présente que l¹Angleterre (Chelsea, Arsenal) ; l¹Espagne (Real Madrid, La Corogne). Elle sera même mieux représentée les 23 et 24 mars (quarts de finale aller) et les 6 et 7 avril (matchs retour) que l¹Italie qui n¹a qualifié que le Milan AC ou le Portugal représenté par le FC Porto. Quand à l¹Allemagne, à son tour de jouer l¹Arlésienne.
Vierge. Pour confortable qu¹il fut dans le statut de martyr innocent, le discours d¹un foot à deux vitesses en a pris un petit coup derrière les oreilles. Même si, dit on, la nouvelle formule de la deuxième phase (à élimination directe et non plus sous forme de mini championnat) favorise davantage les «petites» équipes. Comment, par exemple, Jean-Michel Aulas, le président de Lyon, pourra-t-il encore arguer d¹une fiscalité trop forte sur les clubs français ou de l¹interdiction d¹entrée en Bourse, pour expliquer leur non-compétitivité face aux grosses cylindrées européennes? Comptons sur lui.
Ceci étant, si une étape psychologiquement impo