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Libération

La chasse aux Ferrari se rode à Sepang

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publié le 20 mars 2004 à 23h51

Quel crédit faut-il accorder aux chronos réalisés vendredi par le Finlandais Kimi Raikkonen (McLaren-Mercedes) et par Ralf Schumacher (Williams-BMW), meilleurs temps de la première journée d'essais du Grand Prix de Malaisie ? Avant tout, celui de l'espoir que ces deux équipes bousculent enfin les pilotes de l'équipe Ferrari, Michael Schumacher et Rubens Barrichello, dominateurs lors de la première course du championnat, il y a deux semaines en Australie. Cet espoir de voir la Scuderia mise en difficulté par une concurrence qui réagit plus vite que prévu est renforcé par la confirmation de la bonne tenue des Renault.

Marc de café.

Mais la lecture des temps réalisés lors de la première journée d'essais d'un Grand Prix est, cette année, à peu près aussi obscure que celle que l'on prétend faire dans le marc de café. C'est que les nouvelles règles techniques et sportives de la F1 (moteur unique, qualifications le samedi, obligation de choisir les pneus de la course le vendredi, etc.) ont encore un peu plus compliqué la tâche des techniciens et des observateurs. Impossible, avec ces nouvelles conditions, de savoir si un pilote prépare la course ou la qualification et dans quelle mesure il épargne sa mécanique, sachant que la casse d'un moteur, et donc son remplacement, fait perdre dix places sur la grille ou impose de partir en dernière ligne s'il intervient après les qualifications.

Il est donc étonnant de voir la McLaren à si belle fête, alors que l'on sait cette machine fragile co