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Libération

Schumacher bien à son aise en Malaisie

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publié le 22 mars 2004 à 23h51

L'espoir a été d'une courte durée. Le temps qu'une averse humecte quelques virages du circuit de Sepang peu après le départ du Grand Prix de Malaisie. Comme souvent lorsque la pluie surprend les pilotes alors que leurs machines ne sont pas équipées des pneus les mieux adaptés, le peloton est devenu fou. Michael Schumacher, pour la 57e fois de sa carrière en pole position, profitant au mieux d'une piste libre devant lui pour s'échapper, voyait la Williams-BMW de Montoya grossir dans ses rétros. Dans ces conditions précaires d'adhérence, les pneus Michelin semblaient d'un seul coup plus à l'aise que les Bridgestone, taillés sur mesure pour la Ferrari. L'Allemand devait d'ailleurs reconnaître après coup : «Ce fut un moment difficile. Nous manquions de vitesse. Ce fut d'ailleurs toujours le cas en début et en fin de relais.»

Maigre concurrence.

Alors que la course vient de s'élancer, qu'Alonso parti avant-dernier et Trulli huitième sur leurs Renault remontent dans le peloton ; que Weber a perdu le bénéfice de sa place en première ligne en manquant de caler ; que les Mclaren-Mercedes semblent en délicatesse ; que Barrichello retient sensiblement les poursuivants de Schumacher, et que Button confirme son statut d'outsider, on se dit que l'on va enfin assister à un excitant Grand Prix. Et surtout, à voir la cadence de la Williams-BMW du Colombien, on croit déceler une faille dans la forteresse rouge surmontée d'un blason au cheval cabré.

Pas de suspense.

Dès le début du troisième tour,