Après les quarts de finale de la Ligue des champions, dont les matchs aller ont débuté hier soir, nous devrions avoir une idée assez précise de la place à laquelle se situent les clubs français dans la hiérarchie continentale. Sur ce plan, Lyon qui se retrouve à ce niveau pour la première fois de son histoire, en déplacement à Porto, a raté son premier examen de passage. Et le rattrapage, dans quinze jours, apparaît très compliqué pour les champions de France.
Pourtant, en début de partie, si les Lyonnais étaient impressionnés par leur adversaire vainqueur de deux coupes d'Europe et son tableau de marche cette saison 40 matchs d'affilée sans défaite , ils n'en ont pratiquement rien montré.
Certes, dès le coup d'envoi, la possession de la boule de cuir est l'apanage des Portugais. Mais les Lyonnais font preuve d'une solidité et d'une solidarité défensive prompte à étouffer tout danger dans l'oeuf. Malouda, Edmilson et même Govou font la loi devant leur but.
Seulement, les relances de Deflandre ou de Luyindula manquent tantôt de mordant, tantôt de précision. Et quand il y a un tir lyonnais (3 cadrés en première période), comme celui d'Elber (24e), le portier portugais Vitor Baia est sur la trajectoire. L'occasion la plus dangereuse pour Lyon est le tir non cadré d'Essien, qui frôle la lucarne (38e).
Les attaques portugaises les plus mordantes sont pour leur part un peu stéréotypées : départ sur l'aile droite, centre au deuxième poteau de Coupet. Dans le jeu aérien, Port