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Libération

Monaco et son petit moral sur les terres du grand Real

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Le club de la principauté affronte Madrid en Ligue des champions.
publié le 24 mars 2004 à 23h54

Marseille, de notre correspondant.

Battus mercredi par Châteauroux (L2) en quart de finale de la Coupe de France, accrochés à domicile samedi par Sochaux (1-1) et dépossédés de leur place de leader en L1 par Lyon, les Monégasques entreront ce soir sur la pelouse de Santiago Bernabeu le moral dans les chaussettes. Et alors ? Ils n'ont rien à perdre : se faire battre par la meilleure équipe du monde en quart de finale de la Ligue des champions, ça peut arriver à tout le monde. Surtout à un club monégasque à l'effectif réduit (il tourne grosso modo avec quatorze joueurs), jeune et inexpérimenté (Evra, Squillaci et Adebayor jouaient il y a peu en L2).

Blessures. Certes, il aurait mieux valu affronter le Real avant la trêve hivernale, quand Monaco semblait irrésistible. L'ASM perd son rythme à un mauvais moment. Lassitude, jambes lourdes, manque d'inspiration... Didier Deschamps a bien essayé de faire jouer des réservistes contre Châteauroux, mais on a vu le résultat (0-1). Le coach n'a pas de solution de rechange. La baisse de rythme correspond à l'absence de deux joueurs clés blessés : Ludovic Giuly qui, remis, tiendra sa place ce soir, et le défenseur central Sébastien Squillaci, qui pourrait également jouer.

Malgré tout, Monaco se retrouve dans les huit meilleurs européens, ça doit déjà suffire à son bonheur. Repris en main par Deschamps en 2001, le club est en devenir. L'ennui, c'est que tout risque de sombrer dès la fin de saison. Sous recrutement contrôlé, l'ASM affiche un te