Manama (Bahreïn), envoyé spécial.

Nouveau circuit ou pas, et malgré une belle réaction de la concurrence, Ferrari reste favorite du Grand Prix de Bahreïn (1) dont la première édition se déroulera dimanche sur le nouveau circuit implanté à Sakhir, à une trentaine de kilomètres de Manama, la capitale de ce petit archipel du golfe Arabo-Persique (Libération de vendredi).

Inauguré quelques jours avant cette troisième manche du championnat du monde, ce circuit n'a pourtant pas été une totale découverte pour les pilotes, les manufacturiers de pneumatiques, les motoristes et les ingénieurs châssis. De puissants moyens de simulation leur avaient permis de se faire une idée assez précise du terrain qu'ils allaient rencontrer dans ce coin de désert.

«Nettoyage». Avant de rouler sur ce tracé de 5 417 m, les pilotes se sont familiarisés avec ses quinze virages en étudiant des plans détaillés. Les ordinateurs avaient déjà établi à quel endroit ils auraient à changer de vitesse et sur quel rapport idéal ils devraient négocier les courbes. Les pilotes ont ensuite découvert la réalité des lieux en arrivant pour la plupart mercredi. Certains ont parcouru le circuit à pied, d'autres à vélo ou en scooter pour en apprécier exactement le relief, et tous ont complété la balade dans leur voiture de location. Pour une fois, aucun n'a pu se jeter sur les Playstation, très réalistes, le circuit de Barheïn n'étant pas encore répertorié par le jeu vidéo partenaire officiel du championnat.

Mais tous savaien