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Libération

Chouki perd son marathon procédural

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publié le 7 avril 2004 à 0h08

Fouad Chouki ne foulera pas la piste des Jeux olympiques d'Athènes. Hier, le tribunal administratif de Strasbourg a rejeté le recours de l'athlète, contrôlé positif à l'EPO le 27 août, à l'issue de la finale du 1 500 m des Mondiaux à Saint-Denis. Condamné à deux ans de suspension par la commission disciplinaire de la Fédération française d'athlétisme (FFA) le 8 octobre, Chouki avait ensuite bénéficié d'une réduction de la peine à dix-huit mois. Il avait pourtant saisi le tribunal administratif, qui l'a débouté en référé le mois dernier comme sur le fond hier. Si l'athlète entend faire appel de cette décision, à nouveau devant la commission de la FFA, rien n'interviendra avant les JO.

Hier, les responsables fédéraux soufflaient. «Cette décision signifie que notre règlement fédéral est conforme, que nos procédures sont conformes, de même qu'est validé le laboratoire qui a analysé les échantillons», se réjouissait Michel Marle, vice-président de la FFA chargé de la lutte antidopage.

L'athlétisme français n'avait jamais connu un tel charivari. Fouad Chouki a toujours clamé son innocence, évoquant une injection qui lui aurait été faite à son insu au stade (alors que, victime d'un claquage, il était sur une civière), peu de temps avant son contrôle. Quatre avocats ont assuré sa défense, levant mille lièvres, de la disparition de documents du suivi longitudinal de l'athlète à la contestation de la méthode urinaire de détection du laboratoire. En vain.

Le CPLD (Comité de prévention et