Menu
Libération

L'étrange éclipse d'Abdelmalek Cherrad

Article réservé aux abonnés
publié le 8 avril 2004 à 0h09

Nice envoyé spécial

Un footballeur a disparu. Pfft ! Envolé. Nom : Cherrad. Prénom : Abdelmalek. Age : 23 ans, dont huit passés à l'OGC Nice. Signalement : 1,86 m, 76 kg. Signe particulier : circulerait avec sa compagne et leur enfant. Et rend tout le monde inquiet : «On aimerait avoir des nouvelles. En espérant que ce n'est pas une disparition, juste une absence un peu prolongée», indiquait hier son coéquipier Lilian Laslandes. D'autres joueurs niçois ont les nerfs à vif. «Rien à dire», répondent certains, agacés.

«Gentil garçon». Dans son bureau, hier, Gernot Rohr résume la situation : «Il est parti il y a quinze jours sans laisser de trace. Tout le reste n'est que suppositions.» Pour l'entraîneur niçois, Malek Cherrad est «un joueur comme les autres, un gentil garçon». Formé au club, l'attaquant a éclaté l'an passé, en tenant les avant-postes de l'équipe aux côtés de Kabe Diawara. Cette saison, l'international algérien a disputé 19 matchs. Et son contrat a été prolongé jusqu'en 2007. Parti cet hiver à la Coupe d'Afrique des nations (CAN), il en est revenu blessé aux adducteurs, contraint au repos pour un mois et demi. «Au moment où on pensait qu'il pouvait prétendre réintégrer le groupe, il est parti», explique Rohr.

Dernier entraînement, vers le 24 mars. Depuis, plus rien. La grand-mère de sa compagne, Elodie, a raconté à Nice-Matin : «Le 24 mars, Elodie m'a appelée à midi pour m'annoncer qu'elle venait passer l'après-midi avec moi. Je l'attends toujours...» L'affaire n'a,