Menu
Libération

Marseille a la victoire courte

Article réservé aux abonnés
publié le 9 avril 2004 à 0h10

Marseille, de notre correspondant.

Que ferait l'OM sans Drogba ? La question se pose à chaque match. Hier, il marque à la 46e, ratant d'abord sa reprise, puis recommençant victorieusement, mais il commet une grosse erreur : fou de joie, il va s'accrocher aux grillages pour haranguer la foule. L'arbitre s'excuse presque mais lui colle un carton jaune. Du coup, Drogba ne jouera pas le match retour. Il est fou de rage. Que fera l'OM sans Drogba ? Mercredi prochain, à San Siro, on verra. Il faudra conserver le maigre avantage acquis hier (1-0) contre l'Inter Milan, pour passer en demi-finale de Coupe UEFA.

Hier, au Vélodrome, les supporteurs marseillais, qui ont potassé l'Assimil, crient «Inter ! Inter ! Vafanculo !». Oseront-ils le ressortir à Milan ? Ils sont capables de tout. Le coach marseillais José Anigo a mis un costard de croque-mort, mais l'Inter ne se laisse pas enterrer comme ça. Surtout que la chance est italienne quand le tir de Meriem frappe le poteau alors qu'on espère le deuxième but. Chance italienne, encore, quand Batlles, peu auparavant, rate une tête immanquable. Ou quand Drogba, en fin de rencontre, est contré par le goal Cordoba.

Ce qui rassure l'OM, hier, c'est que, pendant une heure, il a une meilleure maîtrise collective. Domine le milieu et la conquête du ballon. Se crée nombre d'occasions franches, sans concrétiser. En face, même si l'on sent que le gladiateur géant Vieri et le feu follet Martins pourraient à tout moment semer la panique, l'Inter, sans To