Démissionnaire, il y a trois jours, de son poste de numéro 2 de la station de radio musicale NRJ, Max Guazzini aurait probablement souhaité une tout autre sortie européenne pour les joueurs du Stade français, éliminés samedi (32-37), pour la troisième fois à ce stade de la compétition (quart de finale) par le même adversaire (la province irlandaise du Munster), dans le cadre de la Heineken Cup.
«Je pars alors que tout baigne à NRJ», assurait vendredi (Libération du 9 avril) l'ancien attaché de presse de Dalida, qui pourrait désormais ajouter qu'il reste président du Stade français alors que rien ne va plus pour celui-ci. Pratiquement condamné à évoluer dans la poule de relégation durant la seconde phase du Top 16, le champion de France en titre comptait en effet sur le match de Limerick pour sauver une saison tronquée par les exigences de la Coupe du monde australienne, puisque quatorze de ses titulaires participaient à celle-ci et n'étaient donc pas disponibles au départ du nouveau championnat. Or, privé successivement dans la semaine d'Agustín Pichot, le demi de mêlée des Pumas argentins, et de l'ailier Raphael Poulain, puis, à quelques heures du coup d'envoi, du pilier droit de l'équipe de France, Pieter De Villiers, victime d'un virus gastrique et placé sur le banc des remplaçants, le Stade français a entamé ce quart de finale de manière catastrophique, encaissant 17 points durant les dix premières minutes. Handicap quasi insurmontable à ce niveau de la compétition, face