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Libération

Peugeot se «défroisse» et talonne Subaru

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publié le 17 avril 2004 à 0h15

Vendredi, au soir de la première étape du rallye de Nouvelle-Zélande, quatrième épreuve du Championnat du monde, le Norvégien Petter Solberg (Subaru Impreza) s'était installé en tête de l'épreuve avec une fragile avance sur le duo des pilotes Peugeot, les Finlandais Harri Rovanpera et Marcus Gronholm.

Sans un tonneau dans le dernier virage juste avant l'arrivée de la sixième spéciale, là même où, plus tôt dans la matinée, il avait été crédité du meilleur temps ex-aequo avec Solberg, Gronholm aurait viré en tête. «L'an dernier, on était passés à cet endroit sur deux roues, confiait le copilote Timo Rautiainen. J'avais dit à Marcus : "un jour ça ne passera pas." Vendredi, ça n'est pas passé...»

Ses mécaniciens ont alors réalisé un exploit pour remettre à neuf la 307 chiffonnée. Deux portes, le capot moteur, le radiateur et des phares à changer, les ailes avant et arrière à redresser, du liquide à remettre : tout était en état de marche en moins de vingt minutes, temps imparti pour cette assistance. Avant de s'élancer dans les deux dernières super-spéciales du jour, Gronholm, large sourire aux lèvres, pouvait applaudir debout son équipe de mécaniciens, imité par la foule massée aux abords de l'aire Peugeot.

Malgré Solberg en tête de la course, et la présence toujours menaçante de la Ford Focus de l'Estonien Markko Martin en quatrième position, la bonne humeur régnait à nouveau dans le clan Peugeot. Cette journée venait de confirmer l'exceptionnel potentiel de la dernière-née du co