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Libération

Toc toc c'est le contrôleur..

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Principal point abordé vendredi lors de la table ronde du cyclisme français sur le dopage, la possibilité de contrôler les coureurs à domicile, de façon inopinée.
publié le 17 avril 2004 à 0h15

Après l'affaire Cofidis qui a fait tomber une fois de plus le vélo de sa chaise, les familles du cyclisme français se sont réunies hier au siège de la Fédération française (FFC) pour sonner le tocsin. Le vélo tricolore a une nouvelle fois son pantalon tout déchiré et il fallait d'urgence le repriser. Cette table ronde souhaitée par le président Pitallier s'est transformée en conclave. Durant six heures, les huiles du vélo ont proposé un certain nombre «d'axes de travail visant un renforcement et une adaptation des règles existantes».

A 71 ans, Jean Pitallier, qui a trouvé une vitalité insoupçonnée dans ce bras de fer qui l'oppose à Hein Verbruggen, président de l'UCI (Union cycliste internationale) et qui fait admirablement l'autruche, a lu un texte dans lequel il était question, entre autres, «de la réaffirmation du suivi médical longitudinal», et a précisé qu'il convenait, pour confondre les petits malins, des «dates aléatoires des examens biologiques».

«A la porte». Le président de la Ligue professionnelle, Thierry Cazeneuve a, lui, insisté sur la demande faite par la majorité des coureurs auprès de lui-même «que les contrôles inopinés se déroulent à domicile. Or la loi interdit ces dits contrôles à la maison», a-t-il expliqué et terminé sur ce joli mot : «Frappons à la porte de la loi.» Roger Legeay, directeur sportif du Crédit Agricole, reprenait la balle au bond : «On saura qui aura laissé sa porte fermée...»

Certes. Mais elle doit être fermée dit la loi, alors que faire