Hein Verbruggen, le président de l'Union cycliste internationale (UCI), a donné le coup d'envoi d'une nouvelle formule et d'un nouveau calendrier pour le cyclisme mondial. L'an prochain, 18 équipes (quatre italiennes, trois françaises, trois espagnoles, deux belges, deux allemandes, une américaine, une suisse, une néerlandaise et une danoise) seront assurées pour quatre ans moyennant une cotisation de 100 000 euros, plus 50 000 euros annuels de disputer les 28 grandes épreuves du calendrier, dont Liège-Bastogne-Liège. Une classique remportée hier par l'Italien Davide Rebellin (Gerolsteiner), qui réalise le triplé après l'Amstel et la Flèche.
La saison débutera le 6 mars avec Paris-Nice, pour finir le 15 octobre avec le Tour de Lombardie. Chaque équipe devra compter 25 à 28 coureurs et aligner à chaque épreuve deux de ses cinq meilleurs éléments. Un leader ne sera pas tenu à un minimum de participations. Lance Armstrong pourra ainsi continuer à se focaliser sur le Tour de France. Un nombre de points sera attribué par épreuve, le Tour de France étant le mieux doté avec 100 points. Un classement individuel et par équipes sera réalisé chaque année, qui permettra de renouveler, tous les quatre ans, les membres de ce «Top 18».
Pour faire partie du Pro Tour, les équipes devront présenter un bilan exempt de dettes, un budget minimum, un contrat type du coureur et une réglementation sur les droits d'image. Il existera aussi des critères d'éthique. Mais Alain Rumpf, le responsable d