Le Paris Saint-Germain peut-il réaliser le premier doublé (Coupe de France-championnat) de son histoire ? «Tout ça est trop aléatoire, on peut prétendre à je ne sais quoi, mais on en est loin, même si on n'en a jamais été aussi près», philosophe le président du club, Francis Graille.
En effet, depuis dimanche soir et le succès probant obtenu aux dépens de Marseille (2-1), le club de la capitale, désormais deuxième à trois petits points du leader Lyon, postule bel et bien au titre de champion de France, la qualification pour la lucrative Ligue des champions étant déjà pratiquement assurée, sauf catastrophe : «Depuis le mois de septembre, on est une bien meilleure équipe, même si notre jeu n'a pas toujours été aussi flamboyant. Si on garde cet esprit de modestie et d'abnégation, on peut faire encore plus», concède Vahid Halilhodzic, l'entraîneur. Un «encore plus» qui passe tout d'abord par Nantes où, cet après-midi, le Paris Saint-Germain tentera de se qualifier pour la huitième finale de Coupe de France de son histoire (1).
Sorcier. «Avec le recul, ces résultats me surprennent car on revient tout de même de très loin», concède Graille. Les débuts furent en effet pour le moins laborieux. Nombreux étaient ceux, à la fin du mois d'août le PSG venait de subir trois défaites en cinq matchs , à prédire un nouveau chemin de croix au club de la capitale.
C'était sans compter sur la piété de Vahid Halilhodzic, sorcier avéré du football. Spirite reconnu en Bretagne, multipliant les mir