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Libération

Paris s'en tire aux buts

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par Frédéric BRENON
publié le 29 avril 2004 à 0h23

Nantes, envoyé spécial.

Mickaël Landreau, le gardien et capitaine emblématique du Football Club de Nantes-Atlantique, voulait sa revanche. Il ne l'aura pas. Une semaine et demie après s'être inclinée au Stade de France en finale de Coupe de la Ligue, son équipe a de nouveau laissé filer ses rêves de victoire, hier, cette fois en demi-finale de Coupe de France, face au Paris-Saint-Germain (1-1, 4 tirs aux buts à 3).

Maudits, les Canaris ont échoué dans les mêmes circonstances que contre Sochaux : la séance des tirs au but et sa loterie habituelle. A Saint-Denis, Landreau s'était fait remarquer par sa prise de risque, un tir en finesse totalement raté au moment décisif et qui avait coûté cher à sa formation. Cette fois, le portier nantais n'a pas failli. Dans cet exercice périlleux, il a même brillé en repoussant trois tentatives parisiennes. Mais le sort en avait décidé autrement. Impuissants et manquant de sang-froid, les Nantais ont raté quatre tirs au but sur sept et n'ont pas su saisir l'occasion en or qui leur était offerte d'accéder à une seconde finale de Coupe dans la même saison. «Ça fait partie du football, constate, amer, l'entraîneur du FCNA, Loïc Amisse. En quinze jours, on prend deux coups terribles sur la tête dans un exercice particulier où on manque peut-être d'expérience. C'est vraiment une énorme déception pour tous les joueurs. Il va falloir s'en remettre.» «Le fait d'avoir été jusque-là pour, au final, ne rien gagner du tout est très difficile, confirme Mic