Limoges, correspondance.
Ce sera sans doute le seul rebondissement du procès en appel des anciens dirigeants du club de basket du Limoges CSP, qui se tient cette semaine à Limoges. Les actuels dirigeants pourraient renoncer à tout ou partie de leur constitution de partie civile, et donc au statut de victime du club, face au principal accusé, l'agent de joueurs Didier Rose. Condamné en première instance (pour abus de biens sociaux, faux et usage de faux, double commissionnement, etc.) à dix-huit mois de prison ferme, 50 000 euros d'amende et près de 700 000 euros de dommages et intérêts envers le club, Didier Rose et son avocat négocient.
Alors qu'un arrêt de la cour d'appel de Limoges l'a condamné, dans une autre procédure, à verser 754 000 euros au club, l'agent de joueurs met dans la balance d'une éventuelle transaction la société MCI (Marketing Communication International), dont il est actionnaire. Cette société touche une commission de 20 % sur les contrats de sponsoring signés par le Limoges CSP. Le club devrait à ce titre plus de 300 000 euros à Rose, qui serait prêt à renoncer à cette créance et à ses actions dans MCI. Rose apporterait également 211 000 euros si le club abandonne ses poursuites. Mais les termes de l'accord divisent la direction du club. Début mars, Jean-Pierre Moine a démissionné de la présidence du Limoges CSP, voyant derrière cette transaction la main du député-maire de Limoges, Alain Rodet.
Pour Didier Choquet, quatrième président en quatre ans, il y