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Libération

Assaut de louanges pour Monaco le finaliste

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publié le 7 mai 2004 à 0h31

Un club français en finale de la Ligue des champions : depuis le temps que l'entraîneur auxerrois Guy Roux parle de la «bulgarisation» du foot hexagonal, les performances des Monégasques dans cette édition 2003-2004 ont de quoi surprendre. Présent à Stamford Bridge, Robert Pirès avait son explication, sourire entendu à l'appui : «Hum... Ce soir, j'ai vu un très, très grand joueur. Fernando Morientes, on sait d'où il vient.» L'Espagnol, trois fois champion d'Europe avec le Real, éblouit aussi le sélectionneur des Bleus, Jacques Santini, croisé en famille dans un métro londonien : «Si Morientes n'avait été qu'un bon joueur, on ne l'aurait plus vu après son occasion ratée de la 41e minute. Lui, c'est la classe mondiale. Les joueurs qui sont capables de gagner ce genre de match sont rares. Quand les Bleus disputent la Coupe du monde en Corée sans Zidane ni Pirès, ça ne fonctionne pas.»

«Convictions». Au-delà du terrain, les regards se portent sur Didier Deschamps, en poste depuis trois saisons, une longévité plutôt rare en France. Daniel Jeandupeux, entraîneur suisse du Mans : «C'est de toute évidence un grand entraîneur. Il y a deux ans, tous les coaches rêvaient d'avoir dans leur effectif des éléments comme l'Argentin Marcelo Gallardo, ou l'Italien Marco Simone. Lui a fait le choix de s'en passer. Il s'en est tenu à ses convictions, faisant valoir une vision à long terme. Même s'il a frôlé le renvoi, il s'est accroché.»

Santini, champion de France comme entraîneur de Lyon en 200