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Libération
Interview

«Le PSG n'est pas encore un grand club»

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publié le 8 mai 2004 à 0h32

Bien sûr, la 35e journée de Ligue 1 aura pour vedette les deux héros européens, Monaco et Marseille, qui s'affrontent dimanche. Mais, à quatre journées de la fin, si l'ASM est toujours dans la course au titre, les carottes sont cuites pour l'OM. Contrairement à celles du Paris SG, troisième à trois points de Lyon, et qui jouera la finale de la Coupe de France contre Châteauroux le 29 mai. Pour Vahid Halilhodzic, l'entraîneur parisien, les chances du PSG d'être champion sont cependant minces.

Votre équipe est en course pour le doublé. Qu'est-ce que cela vous inspire ?

Tout le monde s'enflamme un peu en parlant de doublé. Je suis très satisfait du parcours de l'équipe, d'autant que ça n'a pas été une année facile. En ce qui concerne la Coupe de France face à Châteauroux, avant de manger un lapin, il faut d'abord le chasser. Pour ce qui est du championnat, au départ personne ne pouvait imaginer que nous serions troisième en mai. Franchement, ce n'est pas un manque d'ambition, mais ça m'étonnerait que l'on soit champion. D'abord parce que nous avons trois points de retard sur Lyon et que Monaco a la meilleure équipe. N'oublions pas non plus que, à l'inverse de ces équipes, nous sommes en pleine construction, en plein chantier. Les résultats cachent pas mal de choses.

Quoi par exemple ?

Chaque jour, quelque chose de nouveau apparaît. Je savais que ça allait être dur en arrivant ici, mais c'était au-dessus de tout ce que je pouvais imaginer. Cette année a été terrible. Quand je suis a