L'Espagne s'est trouvé un champion inattendu. Le FC Valence a décroché, dimanche soir, le championnat d'Espagne à la barbe du Real Madrid, club qui en début de saison avait recruté à prix d'or, et du FC Barcelone, autre favori traditionnel pour le titre. Valence avait pourtant débuté la saison à cloche-pied, accablé par une dette de 180 millions d'euros. La victoire 2-0 à Séville a permis au club de s'adjuger la Liga, dix jours avant de se rendre à Göteborg pour rencontrer l'Olympique de Marseille en finale de la coupe de l'UEFA.
Le FC Valence, qui avait aussi été l'équipe de Diego Maradona puis de Jocelyn Angloma, est en passe de battre un record en Europe puisque le club en est à trois finales européennes en quatre ans et deux titres nationaux en trois ans. De quoi rendre euphorique Laime Orti, son président, critiqué en début de saison pour avoir serré les cordons de la bourse aux recrutements. C'est donc avec un effectif de joueurs aussi fidèles qu'anciens que Valence s'impose cette saison. La plupart des joueurs évoluent sous le maillot orange depuis plus de cinq ans, de quoi affirmer toute l'efficacité du collectif.
«Ce titre appartient aux footballeurs. En plus d'être bons, ils se sont engagés à fond et ont donné le maximum tout au long de la saison», a expliqué Rafael Benitez, premier entraîneur à avoir remporté deux titres avec le club.
Et Benitez a déjà prévenu : «Les célébrations s'arrêtent mardi. On a une finale le mercredi suivant. Ce titre doit être suivi de beauc