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Libération

Pour De Puniet, l'espoir est de saison

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publié le 15 mai 2004 à 0h38

Un pilote tricolore sera particulièrement sollicité ce week-end au Mans, à l'occasion du Grand Prix de France, troisième épreuve du championnat du monde de vitesse : Randy De Puniet, 23 ans. Cette saison, alors qu'aucun motard français n'a obtenu un guidon en MotoGP, la catégorie reine des deux roues, les espoirs de résultats se tournent donc vers la catégorie inférieure: 250 cm3. Plus que jamais, le Parisien de chez Aprilia y est en première ligne pour remporter une couronne mondiale qui fait défaut à l'armada française depuis Olivier Jacque, champion du monde 250 cm3 en 2000.

Fougue. C'est la quatrième saison de De Puniet en 250, qui a franchi trois fois la ligne d'arrivée en vainqueur. L'an passé il a terminé quatrième mondial, souvent trahi par sa fougue : «En chutant ou en abandonnant j'ai perdu beaucoup de points. Cette année, je vais essayer de finir toutes mes courses», promettait-il en début de saison. Promesse tenue lors des deux premières épreuves, où il a terminé deuxième. Battu sur la ligne en Afrique du Sud à Welkom, par le jeune rookie espagnol Daniel Pedrosa, il s'est encore incliné derrière l'Italien Roberto Rolfo sous le déluge de Jerez (Espagne). «A Welkom, je fais une erreur bête, explique De Puniet. Je me retourne dans l'avant-dernier tour et Pedrosa en a profité. A Jerez, les conditions de course étaient épouvantables. Rolfo est parti très vite et je n'ai pas cherché à le suivre.»

Ces deux deuxièmes places permettent toutefois au pilote du team de Lucio C