Johannesburg
de notre correspondante
Elue au premier tour samedi à Zürich (Suisse), l'Afrique du Sud a été préférée à l'Egypte et au Maroc la candidature de la Libye, qui refusait par avance d'accueillir Israël, a été rejetée pour organiser le Mondial 2010, le premier sur le continent africain. Dès que son nom est apparu samedi sur le bristol sorti de l'enveloppe par Sepp Blatter, le président de la Fédération internationale de football (Fifa), les festivités ont commencé. Certains n'ont pas hésité à les comparer à celles qui avaient suivi l'élection de Nelson Mandela à la tête du pays en 1994.
Dans les townships (quartiers pauvres), les voitures font du rodéo autour de bouteilles de bière, et les autorités du pays n'hésitent pas à se laisser aller. Le Premier ministre de la province du Kwazulu-Natal monte sur un cheval de la police de Durban et tente de se frayer un chemin parmi la foule. Sur tous les podiums installés dans le pays, les maires et les ministres soufflent dans les vuvuzelas (trompettes en plastique), avant de crier : «Viva South Africa 2010, Viva !» «C'est la fin d'une lutte de sept ans», a déclaré le président sud-africain Thabo Mbeki, qui avait fait le déplacement en Suisse en compagnie des trois Prix Nobel de la Paix sud-africains : les anciens Présidents Nelson Mandela et Frederik De Klerk, ainsi que l'archevêque Desmond Tutu. Le symbole Mandela a clairement joué dans le choix de la Fifa. «Lorsque Mandela est apparu sur l'écran, on savait que l'Afrique d