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Libération

Paris dans les starting-blocks pour 2012

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publié le 18 mai 2004 à 0h40

Le chrono de la nouvelle course olympique de Paris, candidat à l'organisation des JO d'été de 2012 face à huit rivales (1), va se déclencher cet après-midi à Lausanne, au siège du Comité international olympique (CIO). Sauf très mauvaise surprise, la capitale figurera sur la short list des quatre ou cinq villes jugées aptes à disputer le round final, le 6 juillet 2005 à Singapour.

Condition. Après l'échec de 1992 face à Barcelone et, surtout, la déculottée subie en 2001 à Moscou, où ils étaient distanciés par Pékin et dépassés par Toronto pour les JO de 2008, les édiles parisiens, franciliens et nationaux ont rempilé, dans le plus grand consensus. Jacques Chirac a appuyé solennellement la démarche, Bertrand Delanoë, après une longue réflexion commencée pratiquement au lendemain du fiasco moscovite, a donné son feu vert, aussitôt épaulé par le socialiste Jean-Paul Huchon, le président de la région. Quant à Henri Sérandour, président du Comité olympique national et sportif français (CNOSF), il n'avait nul besoin d'être convaincu. L'attelage est donc apparemment uni et a surtout commencé sa course bien plus tôt que ne l'avait fait le comité de candidature Paris 2008, dirigé d'abord par Serge Bourguignon, ex-patron du Club Med, puis par Claude Bébéar, le fondateur d'Axa.

Le GIP Paris 2012 (2) est dirigé par Philippe Baudillon, ex-conseiller diplomatique d'Edouard Balladur, au côté d'Alain Danet, le porteur du projet Paris 1992. «Les responsabilités et les missions des uns et des au