Des tenants à la forme ténue. Des sortants incertains et assortis dans leurs soucis. Des champions hors champ depuis quelque temps. Virus et grosse fatigue pour l'une. Varicelle, puis poignet, puis côte douloureuse pour l'autre. Justine Henin et Juan Carlos Ferrero entament aujourd'hui la défense de leur titre à Roland-Garros. Dans l'inconnue. Si la manche française des quatre épreuves du Grand Chelem n'est pas forcément le plus grand tournoi du monde, bien que les prix cette année en font un des plus primés avec un total de plus d'un million de dollars (860 000 euros) accordé au vainqueur du simple messieurs (et tout juste le chiffre fatidique d'un million de dollars pour les dames), elle est la plus éprouvante physiquement. Et, à ce titre, la Belge et l'Espagnol ne débarquent pas à Paris dans les meilleures dispositions. Pour Ferrero, c'est tellement vrai qu'il ne décidera que ce matin s'il jouera ou pas (lire encadré).
Confiance. Justine Henin, elle, n'a confirmé sa participation que la semaine dernière. Victime d'une infection virale qui l'a laissée sur le flanc pendant six semaines, la Belge a disputé son dernier match le 10 avril. Elle avait jusque-là réussi un début de saison quasi parfait, avec quatre victoires en tournoi. Trois victoires lors des quatre derniers tournois du Grand Chelem prouvent qu'elle n'est pas du genre à pétocher lors des grands rendez-vous. Sa confiance se fendillera-t-elle au moment d'aborder pour la première fois un tournoi majeur en tant que t