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Libération

Le Brésil trop gaga de son Guga

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La fédération n'a pas su préparer la relève de Kuerten ni populariser le tennis.
publié le 28 mai 2004 à 0h49

São Paulo de notre correspondante

Numéro un mondial en 2000, 30e aujourd'hui au classement technique (1) (19e au classement depuis le début de la saison): Gustavo Kuerten a du mal à se remettre de son opération à la hanche, en février 2002. Son début de saison ressemble à un chemin de souffrance avec quelques hauts et beaucoup de bas. Pourtant, le triple vainqueur à Paris (1997, 2000, 2001), vainqueur hier du Belge Gilles Elseneer (6-2, 6-0, 6-3), s'est particulièrement concentré sur la préparation de son tournoi fétiche.

«Idole». Malgré ces temps difficiles, Fernando, un étudiant de 25 ans, est l'un des nombreux compatriotes de «Guga» à le soutenir. «Malgré son déclin, il est resté une idole ici, note-t-il. La plupart d'entre nous n'ont pas cessé de le regarder jouer car nous espérons encore qu'il va redevenir numéro un.» Numéro un, il le reste au Brésil. «Le tennis brésilien aujourd'hui, c'est Guga», résume l'éditorialiste Régis Andaku. Sa relève est incertaine avec seulement deux espoirs chez les juniors, Diego Cubas et Bruno Rosa.

Le deuxième meilleur Brésilien au classement ATP, Flavio Saretta, 23 ans, est loin derrière lui. Le jeune Pauliste, arrivé en huitièmes de finale au Masters Series de Hambourg, s'est hissé au 58e rang mondial (et au 53e au classement technique). «La question est désormais de savoir s'il a atteint son meilleur niveau ou s'il va encore progresser», dit Andaku. Mais rares sont ceux qui voient en lui le successeur de Guga, tant il paraît difficile auj