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Libération

Trois extras très terrestres

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Les serveurs-volleyeurs Nicolas Escudé, Tim Henman et Michaël Llodra en huitièmes de finale dimanche.
publié le 29 mai 2004 à 0h50

Ils ne touchent plus terre. Pas battus. Michaël Llodra, Nicolas Escudé et Tim Henman se sont qualifiés vendredi pour les huitièmes de finale. Une première pour chacun des trois joueurs à ce stade. On n'y attendait pas forcément Henman, vraisemblablement pas Escudé, et certainement pas Llodra. Car ces trois-là ne sont pas réputés pour avoir le pied terrien. Très bons pour le service-volée. Moins partants pour les souffrances réservées aux marathoniens de la surface. Plutôt des joueurs dont les crocodiles peuvent se dire, avant de les affronter, que l'affaire est dans le sac. Pourtant, ils seront bien là tous les trois dimanche. Et l'un d'entre eux se retrouvera même en quart de finale puisque Tim Henman affrontera Michaël Llodra.

Trois serveurs-volleyeurs en huitièmes de finale. C'est dans leur tête et dans le ciel qu'il faut chercher l'explication. Nicolas Escudé ­ vainqueur du Russe Mikhaïl Youzhny, en quatre sets, 6-2, 7-5, 6-7 (3-7), 6-2 en montant 80 fois au filet ­ avance une première explication : «La météo. C'est vraiment très important. Les terrains sont secs, les balles sont vives. Les conditions de jeu font que c'est rapide, c'est bien pour moi.» Il restait sur quatre défaites d'affilée au premier tour à Roland-Garros.

Cimetière. Des années durant, Pete Sampras, prince éternel du service-volée, s'est posé des questions sur la façon de jouer à Roland-Garros : «J'attaque - j'attaque pas ? Sur mon service - sur celui de mon adversaire ? Tout de suite - dans trois coups