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Libération

Le Portugal et la Grèce en apéritif

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Le match d'ouverture se disputera samedi à Porto. Tour d'horizon des rencontres du week-end.
publié le 12 juin 2004 à 1h02

C'est le match d'ouverture, le plus attendu par tout un peuple et les 52 000 spectateurs qui vont bourrer le stade Dragão de Porto. Le Portugal entame son ambitieux parcours face à une des équipes les plus faibles ­ sur le papier ­, la Grèce, entraînée par l'Allemand Otto Rehhagel. Désignés favoris de la compétition ­ à égalité avec les Bleus ­ par les sélectionneurs des seize équipes présentes, les coéquipiers de Luis Figo veulent tout gagner alors que leurs adversaires, sur lesquels personne ne mise un centime d'euro, n'ont rien à perdre. Le type de confrontation qui peut virer à la bataille de chiffonniers, ou à l'inverse produire du joli jeu.

Si, en la matière, les Hellènes, handicapés par plusieurs blessures, ne sont pas les meilleurs garants du style et de la technique élégante, on peut toujours attendre de leur part une réaction d'orgueil et l'envie de ne pas se laisser bafouer par les nations dominantes. Cet état d'esprit, suite à des défaites face à l'Espagne et l'Ukraine, leur a permis de se qualifier au terme de six victoires consécutives. Ils n'ont rien à calculer alors que le Portugal de Scolari, dès ce premier match, doit engranger un maximum de points pour se mettre à l'abri des deux autres équipes.

L'Espagne favorite face à la Russie

Celles-ci, Espagne et Russie, s'affronteront samedi soir, au stade do Algarve de Faro-Loulé, à l'extrême sud du pays. Avec des enjeux sensiblement différents. Classée au 3e rang mondial par la Fifa, riche d'une pléiade de joueurs de