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Libération

L'Angleterre affûte ses crampons avant la Suisse

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par Florent MAILLET
publié le 17 juin 2004 à 1h05

La Suisse fera-t-elle les frais de la vengeance anglaise ce soir à Coimbra ? Malgré leur défaite contre la France lors du premier match (2-1), les Britanniques affichent une confiance d'airain. L'enjeu est pourtant énorme pour les joueurs de Sven-Göran Eriksson : derniers du groupe B avec un zéro pointé, ils n'ont plus le choix. Tout autre résultat qu'une victoire hypothéquerait tout espoir de qualification en quarts de finale... et leur soif de revanche face aux Bleus. «La frustration disparaîtra dès le coup d'envoi, serine captain Beckham, qui promet l'enfer à ses adversaires du jour. Nous allons les harceler autant que nous pourrons.»

Eriksson prévoit un seul changement dans l'équipe qui fit face aux Français : John Terry, remis de sa blessure, retrouve sa place en défense centrale, aux côtés de Sol Campbell. Le milieu offensif Paul Scholes, touché à une cheville, devrait lui aussi tenir son rôle d'ouvre-boîte, juste derrière Rooney et Owen.

Et la Suisse dans tout ça ? Elle refuse l'habit de victime expiatoire tricoté par son adversaire. Si le ratisseur du milieu de terrain Johann Vogel loupera le match, pour cause d'expulsion face à la Croatie (0-0), les attaquants Frei et Chapuisat (ou Vonlanthen), ou le meneur de jeu Hakan Yakin restent de gros clients. «On n'a pas encore vu la meilleure équipe Suisse», promet Frei, qui guettera les espaces entre les lignes adverses.

Pour gagner, les Anglais devront prendre le jeu à leur compte et se découvrir. A l'opposé de leur match co