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Libération

Le crachat de Totti éclabousse la Squadra Azzura

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publié le 18 juin 2004 à 1h07

Porto, envoyé spécial.

Sale affaire. Depuis que l'UEFA a suspendu pour trois matchs le meneur de jeu de la Squadra Azzurra, Francesco Totti, pour avoir craché sur Christian Poulsen au cours d'Italie-Danemark (0-0), la rencontre que dispute l'Italie, ce soir face à la Suède, s'annonce des plus délicates. Cette affaire est un vrai coup dur pour Trapattoni, qui entretient des rapports privilégiés avec le Romain.

«L'équipe a été construite autour de lui, reconnaît le sélectionneur transalpin. Son absence sera une stimulation. Mais l'Italie a montré qu'elle pouvait gagner sans lui. Et nous comptons toujours aller loin dans cette compétition. Quand on a vu les images, chacun s'est resserré autour de lui. Moi aussi, car je suis un peu le papa de tous.»

Indéfendable. La commission de discipline de l'UEFA aurait sans doute pu punir davantage. Mais la fédération italienne a appelé d'urgence l'avocate de l'ancien président du Conseil, Giulia Bongiorno, qui s'est rendue dans la nuit au Portugal. On lui souhaite bien du courage. Car le cas du Romain, au vu des images, semble indéfendable.

Franco Carraro, le président de la fédération italienne, a tenu une conférence de presse pour expliquer, lui aussi, que le joueur de l'AS Roma avait toujours sa place au sein de l'équipe nationale. Il a surtout précisé qu'une éventuelle décision de faire appel ne serait pas prise tout de suite. «Cette sentence est minimale pour ce genre de geste, considéré comme violent, a expliqué Carraro. De plus, Totti a