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Libération

Les fans orange s'offrent un Euro tendance Club med

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publié le 19 juin 2004 à 1h08

Espinho, envoyé spécial.

La petite route qui mène à la grande plage d'Espinho, à quelques kilomètres au sud de Porto, est embouteillée. Une seule voiture de police monte la garde de l'autre côté de l'entrée du camping, exclusivement réservé aux Néerlandais.

Les supporteurs de l'équipe des Pays-Bas ont toujours été plus organisés que tout le monde. Bien plus que les Anglais ou les Français, le plus souvent venus par leurs propres moyens. Arrivés en masse au Portugal (ils étaient près de 40 000 au match Allemagne-Pays-Bas), beaucoup ont bénéficié d'initiatives originales comme celle d'Espinho. Le choix de cette cité balnéaire est l'oeuvre de Jacco, un homme d'une trentaine d'années originaire de Breda et reconverti dans le tour operator.

En famille. Chacun ici a su marier vacances et football. «Normalement ce site ne peut accueillir que 500 personnes, mais tout le monde a été d'accord pour accepter 300 supporteurs de plus. On s'est débrouillé pour caser tout le monde», explique le responsable. Certains sont venus en famille avec femme et enfants, d'autres se déplacent en bande. Jorge, l'un des policiers en faction, assure qu'il n'y a jamais eu de problèmes : «Ils font du bruit, mais nous n'avons jamais eu à intervenir. Ils sont venus faire la fête, mais ils savent se contrôler.»

Le prix du sésame pour ces vacances au stade est de 650 euros pour quinze jours de soleil après un voyage interminable en bus, avion puis train. Pour les trois matchs du premier tour, il faut débourser 190