Les demi-finales du championnat de France disputées ce week-end sur terrain neutre sont l'occasion pour Bourgoin et Perpignan de lancer un défi à la quasi-hégémonie du Stade français et du Stade Toulousain. Finalistes de la précédente édition, remportée par les Parisiens, ils se partagent neuf des dix derniers boucliers de Brennus (le trophée du rugby français). Berjaliens et Catalans ne sont qu'outsiders, mais ils ont des arguments à faire valoir pour forcer la porte de la finale.
Face au champion de France en titre, Bourgoin compte sur son organisation en touche, en mêlée et sur les ballons portés pour bousculer le Stade français. Les Isérois, qui joueront quasiment à domicile au Stade Gerland de Lyon peuvent également compter sur la botte d'Alexandre Péclier, meilleur réalisateur du championnat. Et puis, les Parisiens ont perdu leurs deux matchs de la saison régulière face à Bourgoin. A une époque, il est vrai, où le Stade français n'était pas au mieux.
Perpignan affrontera également le Stade toulousain pour la troisième fois de la saison, dimanche à Montpellier. Les Toulousains l'avaient emporté à l'aller, avant de s'incliner au retour, avec une équipe «bis», quatre jours après la demi-finale de la Coupe d'Europe remportée face à Biarritz. Huit jours après la déroute concédée au Stade français (49-17), pour le dernier match de poule, Toulouse devra retrouver une certaine fraîcheur. Perpignan, dont le sixième et dernier titre de champion remonte à 1955, aborde ce duel a