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Libération

Michael Schumacher en vedette américaine

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publié le 21 juin 2004 à 1h09

Si Rubens Barrichello, auteur du meilleur temps en qualification, s'était fait quelques illusions sur la possibilité de battre Michael Schumacher à la régulière à l'occasion du Grand Prix des Etats-Unis à Indianapolis, l'Allemand a tôt fait de le ramener à la dure réalité et à son rang de simple équipier.

C'est que Michael Schumacher n'a pas son pareil pour profiter de la moindre opportunité. En général, il ne gâche pas les occasions de gagner une place. Hier, après s'être sagement contenté de laisser filer son équipier brésilien mieux parti que lui, Schumacher s'est emparé de sa position favorite ­ la première ­ après une courte intervention de la voiture de sécurité, le temps de remettre de l'ordre sur la piste après un accrochage au départ entre la Toyota de Da Matta, la Jaguar de Klien et la Sauber de Massa. Barrichello, à force de jouer au chat et à la souris avec l'autre Ferrari, s'est fait piéger à la relance et n'a pas su empêcher Michael Schumacher de se glisser dans son sillage pour profiter d'une belle aspiration. Après trois tours, la course tombe dans sa morosité habituelle. Schumacher devant et les autres derrière. Il n'y a que les pilotes des BAR-Honda ­ surtout Takuma Sato qui file vers son premier podium ­ pour animer les débats et aussi la Renault de l'Espagnol Fernando Alonso, auteur d'un superdépart. Hélas, sa démonstration ne dure pas. Victime d'une crevaison brutale à l'arrière droit, le pilote Renault est expédié dans le décor à plus de 300 km/heure. Av